L’expérience peut suffire pour construire une voiture de sport. Mais sûrement pas une Porsche. Et encore moins une 911 GT3. Construire une 911 GT3 nécessite l’engagement d’ingénieurs passionnés de voitures de compétition. Un engagement sans faille d’ingénieurs habités corps et âme par la passion du sport automobile, et qui refusent avec force toute forme de compromis. Parce qu’ils sont animés par une intensité intérieure. C’est précisément de cette intensité intérieure qu’est issu le cœur de la 911 GT3, son moteur, développé à partir d’un bloc de compétition. Plus puissant que celui de la 911 GT3 précédente, pour une consommation comparable. Il s’agit d’un moteur Boxer placé en porte-à-faux arrière, qui vaut à la voiture un centre de gravité optimal et une motricité élevée de l’essieu moteur. La cylindrée s’affiche à 3,8 l. Le moteur de la 911 GT3 reçoit également le système VarioCam évolué, un concept moteur qui régule l’épure de distribution des arbres à cames d’admission – mais aussi celle des arbres à cames d’échappement. Pour toujours plus de couple et de puissance.
C'est surtout auprès des puristes que la GT3 trouve écho. Avec l'embourgeoisement progressif des modèles Carrera, certains considèrent la GT3 comme la véritable descendante de la 911 originelle. Rude, mais sans se départir de ce qui fait le sel de la mythique allemande : une relative polyvalence et facilité d'utilisation. D'aucuns sont formels : avec un peu de concessions sur le confort des vertèbres et l'équipement, une GT3 fait l'affaire en trajet domicile-travail… ou pour se rendre par la route sur son circuit préféré.
Au risque de troubler les adeptes de la première heure, la GT3 type 991 atteint aujourd'hui un niveau de technologie jamais vu sur ses devancières. Citons notamment les roues arrière directrices et l'arrivée de la boite PDK montée d'office.